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Reconstruction mammaire : une nouvelle poitrine pour rebondir dans votre vie

La reconstruction mammaire en Tunisie est une aubaine pour les patientes en quête de prix abordables et de résultats efficaces. Indispensable après une mastectomie, la reconstruction mammaire fait partie intégrante de la suite opératoire ou de la prise en charge du cancer du sein, parce qu’elle intervient essentiellement après une chirurgie non conservatrice du sein, même si on peut y recourir quand le sein a été conservé, c’est-à-dire après une tumorectomie.

Des seins naturels après un cancer du sein

Le progrès des techniques chirurgicales, conjugué au développement des compétences des plasticiens, a permis à la chirurgie reconstructrice des seins de prendre une telle ampleur aujourd’hui. Il faut rappeler qu’elle permet de réparer et de compenser la perte physique d’un sein, en offrant des seins qui ressemblent de plus en plus au sein naturel de par leur galbe et leur souplesse. Certaines femmes peuvent se contenter d’une prothèse externe, mais cette impression d’avoir subi une mutilation, le désir de rester maître de son corps, de se sentir appréciée, désirée, aimée, d’oublier le cancer de sein, sont autant de motivations qui conduisent les femmes à opter pour une reconstruction mammaire après l’ablation d’un sein.

Quand peut-on faire une reconstruction du sein ?

La reconstruction mammaire peut être immédiate, et donc se faire directement et en même temps que l’ablation du sein. Elle peut être aussi différée ou secondaire, dans ce cas, la reconstruction mammaire n’est envisageable qu’après le traitement anti-cancéreux. Dans ce cas, la qualité de la peau de la patiente va déterminer le début de la reconstruction du sein.

Quelles précautions faut-il prendre avant l’intervention ?

Il est conseillé avant cette intervention, qui est totalement prise en charge par l’assurance maladie, sauf en cas de dépassement des honoraires de certains plasticiens, d’arrêter de fumer 2 mois avant et 2 mois après, pour faciliter la cicatrisation et éviter les risques d’infection. La consommation du tabac peut être aussi préjudiciable à certaines techniques de reconstruction mammaire.

Une chirurgie de reconstruction des seins ne se fait pas en une seule séance. Elle s’étend sur plusieurs séances ou interventions. La première permet de reconstituer la forme et le volume complet du sein reconstruit. Lorsque celui-ci est stabilisé, la seconde intervention permet de faire des retouches sur le nouveau sein ou sur l’autre pour éviter une asymétrie des seins donc, avoir une poitrine harmonieuse. La reconstruction de l’aréole ou du mamelon peut se faire au cours de cette intervention.

Les différentes méthodes de reconstruction des seins

Plusieurs méthodes existent pour une reconstruction des seins. Par exemple, il est possible de recourir à une prothèse en silicone placée en rétro-pectorale, c’est-à-dire derrière le muscle pectoral. On peut aussi utiliser un muscle ou la peau du ventre (lambeau abdominal) ou un muscle du dos (lambeau grand dorsal). L’avantage de chacune des techniques repose sur la qualité de la peau de la patiente, de sa morphologie, de son souhait, qui seront pris en compte au moment de la reconstruction par le chirurgien.

  

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Reconstruction par prothèse rétro-pectorale

Un implant en silicone est introduit sous le muscle pectoral sans rançon cicatricielle supplémentaire, puisqu’on utilise la cicatrice de l’ablation mammaire pour introduire la prothèse. Suivant cette méthode, une prothèse gonflable peut être introduite temporairement d’emblée et remplie par la suite par injection de sérum physiologique. Cette prothèse va être remplacée par la suite par une autre, définitive, lorsque le volume voulu est atteint. Mais de plus en plus, seuls les implants en silicone sont utilisés. Dans ce cas, un espace est créé sous le muscle, on y introduit une prothèse correspondant au volume du sein.

Parmi les complications envisageables d’un tel procédé, il y a les risques d’infection, d’une hémorragie, d’un hématome ou de douleurs postopératoires. Il existe aussi des risques liés à l’anesthésie ou même à l’implant, comme une coque contractile liée à la formation d’une membrane rigide autour de l’implant, une rupture de l’implant, une formation de plis ou de vagues ou encore une déplacement de la prothèse. Ceci étant, les risques liés à l’implant sont aujourd’hui fortement réduits grâce à la consistance et l’élasticité des nouveaux implants mammaires remplis de silicone.

Les suites opératoires peuvent être douloureuses les jours suivants l’intervention. Mais des antalgiques permettent de venir à bout de la douleur. Il est conseillé d’attendre 1 mois avant la reprise du sport. Un kinésithérapeute peut être nécessaire pour aider à faire quelques exercices gymniques ou pour pratiquer manuellement un drainage lymphatique pour aider à la résorption des hématomes ou des œdèmes.

Reconstruction du sein par lambeau grand dorsal

Elle consiste au décrochage du muscle du dos, qui sur le plan fonctionnel, n’est pas indispensable ; on le fait tourner vers la poitrine, en le faisant traverser sous la peau de l’aisselle, et on l’utilise donc pour la reconstruction du sein.

La technique de reconstruction du sein par lambeau grand dorsal peut se faire avec implant ou sans. Dans ce cas, on parle de reconstruction du sein par lambeau grand dorsal autologue. Il faut attendre au moins 4 mois pour voir le sein se stabiliser. La technique du lipofilling peut aider à compenser le volume de sein, que le muscle du dos est parfois insuffisant à procurer. Dans le premier cas, le muscle dorsal va servir à couvrir la prothèse mammaire pour donner au sein un aspect tombant et naturel.

Pour les complications, outre celles citées dans le cas d’une augmentation mammaire avec prothèse, il y a les risques de nécroses et de séromes dorsaux (accumulation de liquide ou de lymphe dans le dos). Les suites opératoires sont plus longues. Un drain dorsal peut être nécessaire à la fin de l’intervention. Son principal avantage est l’absence de corps étranger dans l’organisme.

Ce fragment de peau horizontale, gardé en vie par les vaisseaux du muscle grand droit, est ensuite introduit dans la cicatrice du sein amputé, pour lui redonner la forme et le volume. Il existe plusieurs techniques de reconstruction par lambeau abdominal qui dépendent de l’utilisation des vaisseaux des muscles grands droits: Lorsqu’ils sont gardés intacts on parle de TRAM uni-pédiculé (un seul muscle grand droit), bi-pédiculé (2 muscles grands droits). Quand ces vaisseaux sont sectionnés, re-suturés, à des vaisseaux du thorax, on parle de Turbo TRAM ou de TRAM libre.

Reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire

Elle consiste à greffer la moitié du mamelon du sein restant sur le sein à reconstruire ou à couper une petite partie du sein à reconstituer afin de recréer du volume.
La symétrisation des seins est nécessaire dans une chirurgie de reconstruction mammaire. Elle permet d’avoir des seins harmonieux tant sur le plan de la forme que du volume, que sur celui de leur équilibre.

Pour en savoir plus

Prothèses mammaires en Silicone